T’AS TON TARTAN TOI ?
Vous avez vu cette belle allitération, hein ? Ca
claque, nan ?
- Tatata, Clélia… Pas de changement de sujet… On le voit bien, tu glandes rien en ce moment ! Ca fait genre viiiiiiiingt ans que t’as pas posté un vrai truc !
Ouais ben ça va, hein, je fais pas RIEN, d’abord, j’écris beaucoup, et vous savez quoi ? Ca me fait du bien ! J’avais pas foutu grand chose au mois de décembre, mais là, hop ! Bing ! C’est reparti : plein de boulot, plein de nouveaux projets super excitants… Que du bon, quoi ! Mais du coup, évidemment, ça fait moins de temps pour tricotailler et couturailler et perlailler et toutes ces bonnes petites choses en –ailler.
Mais, mais, mais… Je me suis pas laissée abattre, non plus… Faut pas croire, hein, je passe pas TOUTES mes soirées affalée sur le canapé à mater les dernières saisons de Chuck (n'est-ce pas Anne ?) et Dollhouse. Non, non, non. Je m’affaire quand même un peu.
- Un peu ?
Bon, un peu beaucoup en vrai, parce que là, croyez-moi, j’ai relevé un petit défi perso…
Pour les non-JCA, c'est ce livre-là :
Donc, je disais... Petit défi perso ?
Bé oué ! La patte de boutonnage ! La vraie et tout et tout. Pas celle où on fait semblant. Et je peux vous dire que ça a été la sacrée galère. Déjà, je comprenais genre rien aux photos sur le bouquin japonais. J’ai essayé de deviner tant bien que mal, en combinant les informations recueillies par ici – même si, évidemment ça aurait été trop beau – ce n’est pas la même technique. Du coup, j’ai bricolé à ma façon. C’est pas parfait-parfait mais je me dis que pour une première fois, et ben je m’en suis pas mal sortie. Ha !
Sinon, j’ai modifié pas mal de trucs sur le modèle.
Déjà, j’ai pas fait de fronces sur le devant. J’ai mis des plis. Parce que le tissu se prêtait pas aux fronces du tout.
Du tout.
J’ai bien essayé, hein, mais le fil n’arrêtait pas de casser, ça faisait des fronces hyper moches et elles ne tenaient pas bien. Au bout de genre 5 tentatives et une bonne crise de nerfs, j’ai fini par lâcher l’affaire. Et vous savez quoi ? Ben j’adooooore ces plis ! Je trouve que ça va très bien avec le style de la robe finalement, et qu’elle tombe super bien comme ça.
Dans le dos, j’ai carrément rien fait – ni plis, ni fronces. Du moins, au début. J’ai juste ajusté à l’empiècement du dos. Parce que les fronces/plis dans le dos, on sait bien que ça fait sac, maintenant. Par contre, à mon grand désarroi, une fois la robe finie, ben ça faisait encore vachement large, effet sac de la poste plein de courrier. Catastrophe ! Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir traficoter ?? Oh Clélia, maintenant que t’as masteurisé la patte de boutonnage, tu pourrais peut-être nous faire des jolies pinces dans le dos ?
Euh…
Bon, ok, ça marche…
Et tintin ! Le résultat est à la hauteur du fil à retordre que m’ont donné ces fichues pinces, surtout sans patron ni modèle ni rien. Au final, je suis vraiment contente du tombé de la chose.
Et puis sinon, j’ai raccourci, comme d’hab.
Enfin, parlons peu, parlons boutons.
Aaaaah les boutons, j’ai loooonguement hésité. Fleurs ? Pas fleurs ? Les fleurs avec les carreaux, ça fait bizarre, nan ? Chéri ? Qu’est-ce t’en penses ?
-Grmf.
Bon, ok, allons-y pour les fleurs alors.
Et ben j’ai sacrément bien fait ! Jusqu’au dernier bouton cousu, j’étais pas sûre d’y croire. Mais en fait, c’est nickel, ça fait pas du tout bizarre avec les carreaux, et puis en plus, ça apporte une petite touche de modernité à ce tissu quand même mega-classique.
D’ailleurs, en parlant de touche de modernité, je suis pas folle, hein. Cette robe, je vais la porter avec mes Doc Martens. Parce que sinon, elle a une petite tendance maîtresse d’école des années 50 que je ne suis pas sûre d’assumer à fond.
Au final, on peut dire que cette robe, ben elle m’a demandé
vachement de boulot. VACHEMENT de boulot. Mais j’en suis très fière et même le
Mâle a confirmé « tu couds de mieux en mieux...». Wowowo ! Un compliment ??? Nan mais alors là, accrochez-vous, hein, parce que d'habitude question couture, euh, c'est pas son truc, quoi...
Du coup, évidemment, comme cette robe est ma nouvelle amoureuse à la vie à la mort (enfin… jusqu’à ma prochaine robe, au moins…), il fallait bien que je lui fasse un petit cadeau. Oui, oui, celui que vous avez repéré sur les photos au-dessus. Un joli médaillon ancien (histoire, quand même, de jouer un peu sur le côté rétro de la bête) que je me suis gentiment confectionné.
et très patiente vendeuse de La Droguerie ;
fourniture : La Droguerie.
Et puis très prochainement, Mesdames, et pour,
je l’espère, votre plus grand plaisir, ma première création pour la super
initiative de Peggy et Rebecca...